Boris Yelnikoff, sexagénaire new-yorkais et misanthrope, développe, tout au long de ce Woody Allen jubilatoire, la théorie selon laquelle « l'important dans un couple, c'est que ça marche ». Peu importe comment et pourquoi. À aucun moment il ne nous donne les clefs. Et c'est là que c'est réussi. Depuis la scène du début, où il annonce à sa femme, ravissante et brillante, que malgré tout « ce n'est plus ça » jusqu'à sa dernière rencontre improbable de la fin, en passant par la jeune fille avec laquelle il joue les Pygmalyon et vit un charmant intermezzo. À voir de préférence en couple? pour célébrer le hasard des rencontres. Accros de Meetic passez votre chemin. S. P.DVD « Whatever Works », de Woody Allen (Warner Home Video). 20 euros. Ounie Lecomte signe avec « Une vie toute neuve » un premier film touchant. Nous sommes à Séoul en 1975. Jinhee est placée par son père dans un orphelinat catholique. Refus de s'adapter, premières amitiés, attente d'une famille? Le parcours de cette petite fille de 9 ans est évoqué en miroir du quotidien des autres pensionnaires. Inspiré de la propre histoire de la réalisatrice sud-coréenne, ce film porte un regard délicat sur la douleur de l'abandon par un traitement tout en retenue. Et c'est très émouvant.

latribune.fr

06 Jan 2010, 7:52

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