Dexia devrait supprimer entre 700 et 800 emplois supplémentaires

La cure d'austérité se poursuit chez Dexia. Toujours dans le cadre du plan de transformation annoncé en novembre 2008, une troisième vague de suppressions de postes sera annoncée à l'occasion du comité d'entreprise européen du 15 septembre prochain. 700 à 800 emplois supplémentaires seront touchés, indique le journal belge « De Standaard ». Les deux premières vagues de janvier puis de septembre 2009 ont déjà programmé près de 1.500 départs sur 2009 et 2010 : 794 en Belgique (sur un effectif de 8.660 personnes fin 2008), 225 en France (sur 1.725), 235 au Luxembourg (sur 2.266) et 236 à l'international (sur 938). « Dexia a défini et engagé dès novembre 2008 un plan de transformation pour rétablir sa situation financière et se donner les moyens de préserver et développer ses franchises commerciales », indique un porte-parole du groupe. La banque, qui a publié son sixième résultat trimestriel consécutif positif début août, a déjà identifié 360 millions d'euros de sources d'économie. Pour réaliser son programme de 600 millions d'euros d'économies d'ici à 2011, elle doit donc encore trouver 240 millions d'économies. « Dans le respect du dialogue social qui a toujours prévalu dans l'entreprise, Dexia communiquera au moment du comité d'entreprise européen qui se tiendra le 15 septembre prochain à Bruxelles. En tout état de cause, comme nous l'avons fait dans le passé, notre objectif est d'éviter les départs contraints », déclare le porte-parole de Dexia. Les fonctions support seraient les plus touchées et des rumeurs circulent sur le chiffre de 150 suppressions de postes au Luxembourg. En relatif, la France devrait cette fois être moins touchée que la Belgique. Reste à savoir si les conditions de départ seront aussi avantageuses que lors des précédents plans. Jusque-là, les indemnités, plafonnées à 300.000 euros ou quarante-deux mois de salaire, étaient composées d'une base correspondant à la convention professionnelle et d'un complément de huit à dix mois de salaire, ainsi que d'une part variable correspondant à 75 % de salaire mensuel par année d'ancienneté. En relatif, la France devrait cette fois être moins touchée que la Belgique.
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