Défiscalisation des heures supplémentaires : pour Bartolone c'est non

\"Je suis totalement contre la défiscalisation des heures supplémentaires\", a tranché le président de l\'Assemblée nationale Claude Bartolone jeudi à l\'antenne de BFMTV/RMC. Cette intervention a lieu alors que des rumeurs circulaient sur le fait que l\'exécutif examinait la question, avant que ceci ne soit démenti mardi.La défiscalisation des heures supplémentaires aurait détruit 100.000 emplois\"Au cours de la dernière législature, alors que la gauche n\'était pas au pouvoir, il y a eu un rapport qui a été rédigé par deux députés, un député UMP et un député socialiste\", a poursuivi Claude Bartolone qui a expliqué que ces derniers \"avaient conclu tous les deux que la défiscalisation supplémentaire avait fait perdre 100.000 emplois. Dans cette période où nous devons absolument gagner la bataille contre le chômage (...) ce n\'est pas le moment\", a-t-il justifié.>>> Oui, la courbe du chômage commence à s\'inverser... seulement chez les jeunes hommesLa loi Tepa de 2007, emblématique du \"travailler plus pour gagner plus\" prôné par Nicolas Sarkozy, avait instauré des exonérations de cotisations sociales salariales et patronales sur les heures supplémentaires, ainsi qu\'une défiscalisation de ces heures supplémentaires pour les salariés. Le dispositif avait ensuite été aboli par la gauche après son arrivée au pouvoir.La baisse de la CSG sur les bas salaires à l\'étudeUne baisse de la CSG sur les bas salaires est en revanche \"une piste\" à \"regarder de près\" a en revanche estimé le président de l\'Assemblée.\"Le pouvoir d\'achat, c\'est celui de tous les concitoyens, de toutes les catégories populaires et moyennes et pas uniquement des salariés qui peuvent faire des heures supplémentaires. Le dégel du barème de l\'impôt sur le revenu va faire beaucoup pour le pouvoir d\'achat des catégories populaires et moyennes\", a aussi affirmé l\'une des vice-présidentes PS de l\'Assemblée Sandrine Mazetier.Quant à une suppression des réductions d\'impôts pour les familles avec des enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur via le projet de budget 2014, évoquée jeudi par Les Echos, Sandrine Mazetier a argué que les foyers les plus aisés bénéficiaient le plus de ce type de niche fiscale. \"On peut s\'interroger sur la répartition de l\'effort: la solidarité fiscale de l\'ensemble des Français doit-elle bénéficier à ce type de foyers ou être concentrée sur des ménages ayant des revenus moindres?\", a-t-elle ajouté.
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