Comme lors de chaque mouvement social, le nombre de manifestants sera largement commenté. C'est en effet l'un des derniers rendez-vous pour les organisations syndicales afin d'infléchir le projet de réforme des retraites dont l'examen à l'Assemblée nationale débute mardi. Et elles ne souhaitent pas le manquer. Elles espèrent faire aussi bien, voire mieux que le 24 juin dernier qui avait vu près de 2 millions de personnes battre le pavé en France selon la CGT. Un succès pour ses organisateurs, puisqu'ils avaient rassemblé davantage de monde que lors des manifestations du 27 mai (près de 1 million de manifestants) ou que le 23 mars (800.000 manifestants). Le ministre du Travail, Éric Woerth, avait minimisé le succès du 24 juin, indiquant que c'était moins qu'en 2003 lors des manifestations contre la précédente réforme des retraites. Aujourd'hui, tous les observateurs s'attendent à une forte mobilisation. Certains parient qu'après deux mois de préparation, les cortèges syndicaux pourraient bien être aussi imposants qu'à l'hiver 2009 avec leurs 2,5 à 3 millions de manifestants. I. M.

latribune.fr

18 Sept 2010, 10:44

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