Spécialiste des produits surgelés, le transporteur Mutual Logistics exploite deux centres de production, à Bourg-en-Bresse (Ain) et au Mans (Sarthe). « Nos critères de sélection des terminaux informatiques sont la fiabilité de fonctionnement à ? 23°C (la température de nos entrepôts), la connexion sans fil wi-fi, et l'autonomie pour couvrir des amplitudes de travail très larges », précise Vincent Denis. Le président de Mutual Logistics focalise également son attention sur les contrats de maintenance afin d'optimiser la disponibilité du système coordonnant ses 230 salariés organisés en trois-huit et travaillant six jours sur sept : « Nous ne pouvons tolérer une discontinuité de plus de deux heures dans nos processus opérationnels. »Sur le terrain, la gestion des stocks et des commandes fait appel à trois types de terminaux distincts. L'agent de quai reçoit une tablette Teklogix afin de contrôler les marchandises et le respect des bons de commande. L'entrée et la sortie des produits sont directement enregistrées grâce au réseau sans fil couvrant chaque entrepôt. Le préparateur de commandes communique avec l'outil de gestion d'entrepôt d'Infolog Solutions via un microcasque à reconnaissance vocale (terminal Talkman). « Grâce à ce système, les opérateurs travaillent les mains libres, sans papier, ce qui réduit les risques d'erreurs », souligne le manager.Zéro papier, zéro défautEnfin, les caristes (chargés du rangement des palettes) disposent sur leur chariot élévateur d'un autre terminal sur l'écran duquel ils suivent les instructions de travail délivrées par le logiciel au fil des mouvements de marchandises. On observe ici et là des jeux de batteries longue durée, prêtes à tout instant à secourir un utilisateur dont le terminal serait à bout de souffle.Au-delà de la préparation matérielle des tablettes, la mise à niveau des logiciels et le remplacement en cas d'incident font l'objet de procédures soigneusement prédéfinies. C'est que le manque à gagner serait excessif en cas de coupure prolongée : « Tous nos processus dépendent directement de l'informatique, des terminaux portables et du réseau radio. Nous avons donc des tablettes de secours, prévues pour un remplacement immédiat. Toute intervention technique ne doit pas immobiliser le système durant plus de deux heures. C'est le délai maximal supportable, et c'est celui prévu avec notre hébergeur de données pour rétablir le service en cas d'incident », complète Vincent Denis. Le standard de performance des logisticiens dépend désormais « de processus efficients et donc d'une infrastructure zéro papier et zéro défaut », conclut-il. Olivier Bouzereau

latribune.fr

18 Sept 2010, 10:47

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