Deux approches devraient s'affronter autour des terminaux numériques au cours des prochains mois?: « Certains fabricants se focalisent sur l'e-book, le NetPad ou le smartphone, tandis que d'autres concentrent leurs efforts sur les services délivrés par le réseau. Je pense qu'il y a encore de la place pour les deux démarches », estime Éric Mazzoleni, business development manager chez Texas Instruments, en charge de la plate-forme Omap et de ses liens sans fil. Au-delà d'une interface utilisateur naturelle et réactive, les besoins communs, exprimés par les concepteurs de smartphones et de tablettes industrielles, concernent l'intégrité des contenus numériques et la sécurité des accès aux données (conversations, contacts ou fichiers joints). De plus, la confidentialité des messages électroniques devient primordiale pour l'utilisateur final aussi. Les premiers terminaux mobiles conçus pour le « cloud computing » (appelés « quatrième écran ») sortiront vers la fin 2010. Ils devraient permettre une nouvelle évolution des usages, déjà initiée par l'iPad d'Apple (photo). En particulier, la coordination des équipements sans fil facilitera les échanges de contenus numérisés, aussi bien au bureau qu'à la maison?: « Une gestion intelligente des contenus exige un chiffrement des données et une plate-forme matérielle sécurisée, voire virtualisée. Un pirate ne pourra pas ainsi déverrouiller le terminal ni en désassembler les logiciels ou changer un paramètre afin d'accéder aux services bridés par le fabricant. » O. B.

latribune.fr

18 Sept 2010, 10:47

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