la question pratiqueEn baisse de plus de 2 points depuis fin 2008, les taux variables sont redevenus très attractifs. Aujourd'hui, ils sont inférieurs de près de 1 point aux taux fixes et sont plus sécurisés qu'auparavant. À condition de respecter quelques règles.D'abord, les ménages doivent opter pour des taux dits « capés », afin que les fortes hausses de taux ne les pénalisent pas trop. Un « cap » de 1 signifie qu'un taux de 3,3 % annoncé (taux Euribor, plus marge de la banque, hors assurance) ne pourra pas dépasser 4,3 %, même si les taux augmentent davantage. avantageux au débutAinsi, on sait dès le départ à combien s'élèveront les mensualités dans le pire des cas. Cette précaution est d'autant plus importante que les taux, aujourd'hui très bas, risquent de remonter à l'avenir.Ensuite, tenez compte de l'écart entre taux fixe et taux variable. Actuellement, vous pouvez obtenir un taux variable « capé 2 » à 2,50 % contre un taux fixe à 3,80 % sur 15  ans. Vu la durée moyenne réelle d'un crédit (7 à 8 ans), et du niveau historiquement bas de l'Euribor, le taux révisable est avantageux si l'écart avec le taux fixe est supérieur à 1 point. Une règle qui est également valable si vous avez déjà souscrit un crédit que vous souhaitez convertir en taux variable capé, car il faut tenir compte des coûts engendrés (frais de dossier, garantie, pénalités de remboursement anticipé, etc.).Prendre un taux variable est d'autant plus intéressant que, en début de prêt, on rembourse 60 % d'intérêts. C'est donc les premières années qu'il est le plus avantageux de bénéficier d'un taux très bas.Un bon conseil : profitez du délai de onze jours (minimum obligatoire) après réception de l'offre pour mesurer les risques et vous assurer que vous pourrez financièrement assumer la mensualité maximale. nSandrine Allonierresponsable des études économiqueschez Meilleurtauxles ménages doivent privilégier les taux dits «?capés?», afin que les fortes hausses de taux ne les pénalisent pas trop.

latribune.fr

06 Oct 2009, 1:47

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