Le géant transalpin de l'électricité alimentera ses centrale...

L'italien Enel investit 260 millions d'euros sur les dépouilles de Ioukos L'ex-monopole italien de l'électricité, Enel, s'est montré hier devant les investisseurs très enthousiaste sur son engagement en Russie. Son administrateur délégué, Fulvio Conti a annoncé que des « conditions de marché favorables » permettront au producteur d'électricité OGK-5, dont Enel détient 55,58 %, de « multiplier par cinq ses bénéfices d'ici 2014 », soit un résultat brut d'exploitation passant de 189 millions d'euros en 2009 à 1,08 milliards.« Les fondamentaux du marché russe sont favorables, surtout si on les compare avec le reste du monde  » a ajouté Carlo Tamburini, le patron de la division international. Enel a déjà déboursé 260 millions d'euros pour s'offrir 19,6 % de SeverEnergia, sa co-entreprise avec le géant d'État russe Gazprom, et y investir. SeverEnergia a récupéré les actifs de Arctikgaz, OurengOil et NefteTechnologia (appartenant jadis à Ioukos, le pétrolier défunt de Mikhaïl Khodorkovski), soit de très vastes réserves (1.350 milliards de mètres cubes de gaz naturel et 722 millions de tonnes de pétrole). Gazprom et Enel se partageront proportionnellement les investissements et la gouvernance.Enel va recevoir des volumes de gaz de SeverEnergia dès 2011 (à un rythme de 6,5 millions de mètres cubes d'abord, puis entre 25 et 39 millions de mètres cubes vers 2020). Volumes qui iront en partie alimenter ses actifs électricité sur le sol russe. Enel avait parié sur la Russie plus tôt que ses concurrents européens et ses activités sont plus diversifiées. Outre la production d'hydrocarbures et d'électricité, le groupe italien est également présent dans la distribution d'énergie avec une part de 49,5 % dans RusEnergoSbyt (4 % du marché russe). Le nucléaire russe intéresse aussi le groupe italien. Fulvio Conti réitéré hier son « intention de développer » conjointement avec le russe Inter RAO la centrale nucléaire de Kaliningrad, première à être construite depuis vingt ans en Russie. Emmanuel Grynszpan, à Moscou
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