L'assurance reste un secteur où les hausses de rémunérations restent plus nombreuses que dans d'autres secteurs de la planète finance, constate l'étude « Rémunérations 2009-2010 » conduite par le cabinet de recrutement Robert Half. Cependant, la crise est là, aussi. « Nous constatons une stabilité plus forte des rémunérations après les fortes hausses enregistrées sans interruption depuis 2004 », remarque Mathieu Motillon, spécialiste du secteur de l'assurance chez Robert Half.Stables, les spécialistes du marketing, les responsables sinistres, les « risk managers », les responsables production, les responsables marchés. Mais en hausse plus ou moins fortes, les rémunérations des autres cadres. C'est le cas, notamment, des auditeurs internes, des chargés de clientèle, des conseils en assurance collective qui devraient voir leur salaire progresser de 5 % à 10 %. Comme les actuaires, dont la rareté pousse les salaires à la hausse depuis des dizaines d'années (voir tableau).La période récente a en tout cas conduit à un rapprochement des politiques salariales des compagnies d'assurances et des courtiers, d'une part avec celles des institutions de prévoyance. Si les niveaux de rémunération des premiers sont traditionnellement plus élevés, ceux des seconds tendent dans leur direction. « Les différences se lissent avec le temps, explique Mathieu Motillon. De même, la part variable généralisée chez les assureurs et les courtiers se glisse de plus en plus systématiquement dans les packages des cadres de l'économie sociale. » La crise est tout de même assez douce pour les assureurs.P. J. assurance

latribune.fr

07 Sept 2009, 1:40

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