1. Virtualiser son entreprise. Toutes les entreprises qui avaient déjà adopté une organisation virtuelle ont pris de l'avance. « Nous allons intensifier nos pratiques existantes », explique Jérémie Urbain, directeur général des laboratoires Serb (17 millions d'euros de chiffre d'affaires). La société développe et commercialise des médicaments pour des maladies rares et des antidotes des intoxications chimiques (cyanure, plomb, mercure, pesticides, etc.). Où qu'ils soient, tous les salariés ont accès aux commandes clients, à leurs e-mails, peuvent envoyer des fax par Internet et utiliser un service de téléconférence. Ils ont la possibilité (pas l'obligation) de travailler s'ils sont en quarantaine à condition que leur état de santé ou les gardes d'enfants ne les en empêchent. Parallèlement, Laboratoires Serb a validé tous les processus de ses sous-traitants et de ses sites de production en Europe.2. Évaluer les postes clés. « Il faut poser, dès aujourd'hui, l'hypothèse d'une absence quasi totale des employés dans les locaux de l'entreprise et de la continuité de l'activité, une rupture totale n'étant pas envisageable en termes financiers, déclare Didier Plas, PDG de la société de services informatiques (SSII) Genitech, qui emploie une centaine de personnes. Après réflexion, nous avons identifié trois postes clés nécessitant une présence dans nos locaux : une personne au standard pour traiter les appels entrants, les fax ; un administrateur système et réseau ; un poste de direction pour prendre les décisions et diffuser les informations afférentes. »3. S'adapter en commun. « Nous devons penser à des procédures assez globales que chaque chef de service de proximité doit valider en termes de faisabilité et adapter en fonction de ses contraintes, stipule Catherine Surbled, directrice de Vie sociale et familiale de la ville de Clamart. Les mesures concernant les crèches seront plus drastiques que dans les écoles, par exemple. C'est pourquoi il est important de ne pas travailler chacun dans son coin. Notre collaboration avec un médecin et une infirmière nous a été précieuse pour les procédures d'hygiène. » C. Q. et P.-A. T.

latribune.fr

07 Sept 2009, 1:40

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