« LG va être le seul à lancer très bientôt un téléphone mobile 3D [avec images en relief] », s'est enorgueilli Éric Surdej, président de LG France, lors d'une conférence de presse organisée mercredi. Cette annonce par la filiale française du conglomérat sud-coréen constitue une avant-première puisque l'ovni en question n'est même pas encore commercialisé en Corée. De plus, la conférence ne portait nullement sur la stratégie de LG dans la 3D mais sur la diversification du groupe dans... le chauffage, la climatisation et les énergies renouvelables. C'est à l'occasion de la traditionnelle séance de questions et réponses que le patron de LG France a évoqué le téléphone mobile 3D. Celui-ci fera son apparition le mois prochain en Corée, en France, aux États-Unis, en Australie et au Royaume-Uni. Connectable à une TV 3DQu'entend LG par mobile 3D ? Il s'agira d'un téléphone équipé de deux caméras, ce qui permettra d'enregistrer une scène - une réunion de travail, par exemple - en reproduisant l'effet de relief, puis de la visualiser, sur le téléphone toujours, en trois dimensions. Et ce, sans que le port de lunettes soit nécessaire. Ce fameux téléphone mobile 3D pourra également se connecter à un téléviseur 3D, afin de permettre, par exemple, à un plus grand nombre de collaborateurs de visualiser la réunion enregistrée sur le téléphone portable. LG demeure en revanche discret sur le prix de ce mobile 3D, tout comme sur le système d'exploitation qui l'équipera. Les deux derniers smartphones présentés par LG le mois dernier, en particulier l'Optimus One, fonctionnent, eux, sous Android, le système d'exploitation de Google... Quant à sa taille, il ne sera pas plus gros qu'un smartphone classique, assure LG. Les smartphones, précisément, représentent le talon d'Achille de LG. Au point d'avoir coûté son poste à Yong Nam, directeur général de LG, à la mi-septembre. Est-ce pour cela que le groupe se diversifie dans le secteur porteur des panneaux photovoltaïques et de la lumière basse consommation ? « Les profits ne se font plus sur le hardware (matériel). Nous allons donc chercher des poches de croissance ailleurs », explique sans détours Éric Surdej. Christine Lejoux

latribune.fr

06 Oct 2010, 23:28

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