PHILIPPE BRUNEAUdirecteur général de Mirabaud GestionLe plafonnement des niches fiscales est appliqué pour la première fois cette année. Qu'en pensez-vous ? Avec cette réforme, on a cherché à concilier deux éléments difficilement conciliables. D'un côté, on veut orienter l'épargne des particuliers les plus aisés vers des investissements collectivement utiles ; de l'autre, on cherche à les dissuader d'en faire trop. Ce n'est pas logique. Résultat : une réforme incompréhensible du fait de sa complexité. Les seuls qui peuvent s'en satisfaire sont les avocats fiscalistes qui remplissent les déclarations de revenus des plus aisés.Comment s'y prendre pour réduire ses impôts ? Auparavant, les contribuables achetaient un avantage fiscal. Aujourd'hui, on doit leur proposer un investissement économiquement pertinent qui, en outre, a un avantage fiscal. Dans un premier temps, il faut procéder à un audit des revenus (fonciers, commerciaux, salariés?) pour réaliser des frappes chirurgicales : à chaque catégorie de revenus correspond une typologie de produits de défiscalisation (Malraux, Scellier ou Robien, DOM-TOM ou bien en FIP/FCPI). Il ne faut pas se tromper de moyen. Car défiscaliser, c'est transformer un revenu immédiat imposé à 40 % en une plus-value à terme, moins taxée que le revenu immédiat.On doit proposer un investissement économiquement pertinent. »flashinterview

latribune.fr

07 Nov 2009, 1:58

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