«Les parts de marchés ne sont pas encore figées dans le paris hippiques sur Internet », estiment Patrick Barbe, le fondateur du site Betnet, spécialisé dans les paris sur les courses de chevaux, et Denis Bastiment, son directeur général. Alors que ce marché est estimé dans sa totalité à 1 milliard d'euros en année pleine, soit la moitié de l'activité jeux d'argent en ligne, il reste moins concurrentiel que les paris sportifs ou le poker. Six mois après l'ouverture à la concurrence des jeux sur le net, à peine 8 acteurs se battent autour de la manne des courses de chevaux, dont Betnet depuis le 1er décembre. Ce marché reste sans surprise dominé par l'opérateur historique, le PMU, qui conserve 80 % du marché. Mais il reste de la place à prendre au coté de ce géant, estime Betnet. Il s'est fixé pour objectif d'atteindre une part de marché de 5 % dès la fin du premier semestre 2011 et de monter jusqu'à 8 % dans le courant de l'année prochaine, soit entre 50 et 60 millions de mises annuelles. AttractivitéLe site de Betnet veut compter entre 10 et 15.000 clients fidélisés qui miseront en moyenne entre 4.000 et 15.000 euros par an. Si tout se passe comme les dirigeants l'estiment, Betnet.fr sera rentable après seulement neuf mois d'exploitation. « Nos coûts sont réduits et nous commençons avec une petite équipe », souligne Denis Bastiment.Pour séduire les joueurs, Betnet.fr a dû surmonter un obstacle de taille : disposer d'une masse d'enjeux suffisamment attractive dans la seule forme de paris autorisée, le mutuel (c'est-à-dire que les joueurs misent contre les autres joueurs et non contre l'opérateurs comme c'est le cas dans les paris sportifs). Betnet a donc rejoint la plate-forme Zetote, qui met en commun les mises de ses concurrents Zeturf, Unibet prochainement et France Pari. Héléna Dupuy

latribune.fr

06 Déc 2010, 23:21

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