La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, croit à « une France toute rose » au soir du second tour des élections régionales, le 21 mars. Ce scénario morose pour l'UMP est conforté par les sondages, mais Xavier Bertrand s'emploie à le conjurer. Le secrétaire général du parti majoritaire s'est dit dimanche certain qu'il y aurait « des bonnes surprises » lors du scrutin. « Le grand chelem de Martine Aubry n'aura pas lieu. [...] Je suis persuadé que nous aurons des victoires dans d'autres régions que celles que nous détenons », a affirmé Xavier Bertrand sur Europe 1. Depuis 2004, la gauche dirige vingt des vingt-deux collectivités métropolitaines. La droite n'a conservé que l'Alsace et la Corse.Frêche gagnantL'UMP espère notamment profiter de la désunion entre socialistes en Languedoc-Roussillon, même si un premier sondage réalisé par OpinionWay pour Europe Ecologie donne le président sortant, Georges Frêche, vainqueur au second tour, malgré la constitution d'une liste PS concurrente. Le parti sarkozyste rêve aussi d'une victoire en Île-de-France. La tête de liste, Valérie Pécresse, qui réunissait dimanche ses candidats, est créditée de 32 % au premier tour dans une enquête de la Sofres, devant le président PS sortant Jean-Paul Huchon (22 %) et l'écologiste Cécile Duflot (17 %). La difficulté pour la ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur sera de rallier des électeurs pour le second tour. Xavier Bertrand a toutefois prédit que le rassemblement serait plus difficile que prévu à gauche entre les deux tours. « Comment faire croire que le PS et ses alliés, qui ne sont pas d'accord au premier tour, le seraient au deuxième ? », a-t-il lancé. H. F.

latribune.fr

07 Févr 2010, 23:44

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