Microsoft distingue sa filiale française

InformatiqueDepuis le 1er juillet 2009, une nouvelle année fiscale a commencé pour Microsoft et sa filiale française. Pour Microsoft France, la précédente s'est terminée sur un bon bulletin puisqu'elle a été consacrée meilleure filiale de Microsoft dans sa catégorie. « C'est un véritable championnat du monde et c'est du niveau des Jeux olympiques, confie Éric Boustouller, le directeur général de Microsoft France. Nous avons décroché cette récompense pour la première fois depuis les 25 ans de la filiale française. » Lors du dernier exercice fiscal, Microsoft France a enregistré une croissance à deux chiffres dans une douzaine d'activités dont Windows Server, Exchange et la console Xbox. Cependant, « la récompense n'est pas uniquement liée à la croissance car c'est une lutte âpre sur trente-deux indicateurs, poursuit Éric Boustouller. Nous prenons en compte le gain de parts de marché, le déploiement rapide de nos technologies, la satisfaction de nos clients, de nos partenaires, de nos développeurs, et le niveau d'épanouissement personnel de nos collaborateurs ». Cela arrive dans un contexte particulier pour le groupe qui a connu sur cet exercice la première baisse de chiffre d'affaires de son histoire.centre de rechercheL'un des principaux satisfecit de Microsoft France est d'avoir ancré une partie de la recherche du géant du logiciel en France, notamment avec un centre commun avec l'Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria) et la chaire Microsoft CNRS de l'École polytechnique sur l'optimisation et le développement durable. « Le code informatique qui sort du laboratoire Microsoft-Inria est totalement ouvert et disponible, souligne Éric Boustouller. Une start-up intéressée par ce code peut l'utiliser au même titre que Microsoft. » Dans le même ordre d'idée, Microsoft fait des efforts considérables sur l'interopérabilité des logiciels. « Ce n'est plus un discours, c'est un état devenu flagrant », promet Éric Boustouller. Mais ce n'est pas un acte gratuit. magasin d'applicationMicrosoft a envie que ses technologies s'imposent naturellement sur divers segments de marché. « Nous souhaitons qu'Activesync permette de synchroniser les données de n'importe quel téléphone, ceux qui fonctionnent avec Windows Mobile comme ceux qui fonctionnent avec Symbian, voire l'iPhone », explique Éric Boustouller. Dans le domaine juteux de la virtualisation, Microsoft espère que sa plate-forme logicielle HyperV sera utilisée par tous les systèmes d'exploitation (Solaris, Unix, Linux) et par les solutions concurrentes (VMware).Alors que l'exercice fiscal 2010 s'annonce aussi difficile que le précédent pour l'environnement macroéconomique, Microsoft se prépare à relever plusieurs défis sur le lancement de ses produits (Windows 7, Office 2010) ou de ses nouveaux modèles économiques (accès en ligne à des logiciels financés par de la publicité). Si le groupe semble fort confiant sur la réussite de Windows 7 (plus de 400.000 téléchargements), il lui faut réussir la commercialisation de Windows Mobile 6.5. Pour faciliter la man?uvre, il va lancer un magasin d'applications en ligne.
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