Comment fonctionne un bilan retraite ?À un instant T, nous demandons aux caisses de retraite, obligatoire et complémentaire, ce qu'elles ont enregistré pour le compte de notre client. Puis nous confrontons les résultats aux données des différents employeurs qu'il nous a déclarés et corrigeons les éventuelles erreurs pour faire valoir l'ensemble de ses droits. Environ 30 % des dossiers que nous traitons en ont une, la plus courante : la non-comptabilisation de la période de service militaire. Autre point : il suffit d'avoir perçu un salaire équivalant à 200 heures de Smic pour valider un trimestre de cotisations. Peu de gens le savent et ils négligent souvent les petits boulots et stages rémunérés, qui peuvent pourtant leur faire gagner beaucoup. L'intérêt de cette démarche est d'obtenir un parcours professionnel qui correspond à la réalité. Et donc d'avoir des simulations les plus fines possibles du futur niveau de pension.À quel âge faut-il en faire un ?Avant 45 ans cela n'a pas vraiment de sens car la période projetée jusqu'à l'âge de la retraite est trop longue pour que l'estimation soit exacte. Après 45 ans en revanche, un bilan retraite permet de faire le point sur le futur niveau de pension et laisse le temps de souscrire des produits d'épargne complémentaire afin de le compléter si besoin.Est-ce que cela coûte cher ?Si la demande provient d'un particulier, le bilan ainsi que des études complémentaires (rachat de trimestres par exemple) est facturé 950 euros. Si la demande émane d'un service DRH pour ses salariés, il coûte 700 euros HT. n Pierre Péchery / DG de France Retraite

latribune.fr

08 Oct 2009, 1:48

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