L'université Toulouse 1 crée sa grande école d'économie

Nouvelle étape pour la Toulouse School of economics (TSE) de l'université de Toulouse 1. À la rentrée 2011, ce réputé pôle de recherche en économie va regrouper tous les enseignements d'économie de Toulouse 1 Capitole et proposera à partir de la troisième année de licence une formation en trois ans de haut niveau à des promotions de 250 étudiants sélectionnés. « Nous avons créé une école de recherche, explique Bruno Sire, le président de Toulouse 1. Or aujourd'hui, nous avons besoin de maîtriser l'ensemble du processus d'excellence. Nous créons là, l'université d'excellence du XXIe siècle. » Comme l'explique Christian Gollier, le directeur de TSE, après s'être différenciée via la recherche de haut niveau il y a vingt ans, TSE (qui vient de passer du 12e au 11e rang du classement RePEc des départements d'économie dans le monde, juste derrière Stanford et devant Yale) doit désormais aussi exceller en matière de formation si elle veut concurrencer les Harvard et autres MIT. « Un bon chercheur doit aussi être un bon enseignant », estime Christian Gollier.Triés sur le voletParadoxalement, la sélection à l'entrée de la troisième année de licence a été acceptée sans trop de remous au sein de l'université. Les étudiants sont triés sur le volet soit à l'issue des deux premières années de licence qui deviendront en fait un « cycle préparatoire » (dans ce cas, la sélection se fait sur contrôle continu et non sur concours); soit sur dossier après une classe préparatoire. Peu de places sont pour l'heure réservées aux étudiants issus d'autres universités. Quant recalés, ils pourront poursuivre dans d'autres licences.La TSE, labelisé « réseau thématique de recherche avancée » en 2007 a pu alors intensifier sa politique d'excellence grâce à la création de sa fondation et une douzaine de partenaires privés. Grâce à l'aide de l'État, la fondation Jean-Jacques Laffont dispose aujourd'hui de près de 60 millions d'euros de capital (75 millions visés en 2012) dont les revenus lui permettent de renforcer l'encadrement des étudiants et de recruter des pointures mondiales tel récemment James Hammitt, de Harvard, mais aussi de faire revenir des cerveaux de l'étranger.
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