Les Français en pointe sur les cabriolets

Le salon du cabriolet s'ouvre ce vendredi porte de Versailles à Paris, où il se tiendra jusqu'à dimanche. À l'heure où l'on ne parle que réduction du C02 et répression routière, une exposition consacrée au plaisir automobile peut sembler une provocation. Pourtant, une décapotable est davantage faite pour rouler calmement cheveux au vent que pour battre des records de vitesse. Dès lors, les cabriolets ne sont pas si politiquement incorrects que ça. D'ailleurs, six des décapotables les plus vendues l'an dernier en Europe n'étaient-ils pas des modèles petits ou compacts, carburant majoritairement au gazole et non soumis à un « malus » écologique ? nombreuses nouveautésMalgré la crise, il s'est immatriculé l'an dernier 268.000 cabriolets en Europe occidentale. Pas mal, même si les ventes ont fléchi d'un quart par rapport à 2008 et restent loin du record de 2004 (445.000 unités). Mais, ce marché pourrait repartir avec les nombreuses nouveautés. Après les Peugeot 308 CC et Fiat 500C l'an dernier, Renault va commercialiser à la mi-mai une Mégane III CC, produite à Douai, puis le mini-roadster Wind (à partir de 17.500 euros), fabriqué sur base de Twingo en Slovénie, à la rentrée. En attendant une Citroën DS3 découvrable. à l'autre extrémité de la gamme, Mercedes vient de lancer une E cabriolet de haut de gamme (culminant à 76.700 euros). Le segment du cabriolet est d'ailleurs favorable aux constructeurs français, Peugeot ayant popularisé le concept sécurisant du coupé-cabriolet (toit rigide escamotable). Du coup, la Peugeot 207 CC reste la découvrable la plus vendue en Europe occidentale (25.500 unités l'an passé). Elle dépasse même ses rivales germaniques en... Allemagne.
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