Épargnée par la tourmente financière, forte d'une hausse de plus de 30 % de son résultat d'exploitation et de la croissance soutenue de ses filiales, la Banque Postale poursuit son développement tous azimuts. Hier, son président, Patrick Werner, a réaffirmé son intérêt pour une éventuelle acquisition de la Banque Palatine, actuellement filiale du groupe BPCE. Reste une inconnue : BPCE n'a pas achevé sa revue stratégique et officiellement, la Banque Palatine n'est pas encore (à nouveau) à vendre.En attendant, la Banque Postale lancera sa plate-forme de courtage en ligne via EasyBourse en octobre. Au premier trimestre 2010, elle déploiera son offre de crédit à la consommation, qu'elle veut « responsable », comme l'indique Patrick Werner dans un entretien à « La Tribune ». Enfin, d'ici à la fin de l'année, elle devrait aussi avoir finalisé plusieurs négociations en cours : avec Groupama dans l'assurance de dommages, avec la Mutuelle Générale dans l'assurance santé et enfin avec les actionnaires de Tocqueville Finance en vue d'une cession de la majorité du capital de la société de gestion. PAGE 19

latribune.fr

09 Sept 2009, 1:37

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