vestissementUn bénéfice de 275 m illions de dollars (185 millions d'euros) au troisième trimestre, une enveloppe de 27 milliards de dollars à investir et beaucoup d'opportunités à venir : voilà les trois raisons qui ont permis au patron de Blackstone, Stephen Schwarzman, d'affirmer que le pire de la crise était passé. Les derniers mois lui donnent raison. Encore en perte en mars, Blackstone a depuis accumulé un profit de 456 millions de dollars. Du coup, le géant américain du LBO et de l'immobilier (près de 100 milliards d'actifs sous gestion) affiche son ambition : « Le marché du crédit s'est amélioré, avec des taux d'intérêt plus bas et une plus grande volonté de la part des banques de prêter. Si cette tendance se confirme, Blackstone accélérera le rythme de ses acquisitions. » Tony James, le directeur général adjoint, a confirmé : « Le nombre d'opérations en préparation augmente fortement. » Le groupe a déjà conclu en octobre un accord avec Anheuser-Busch InBev pour l'acquisition de ses activités de loisirs pour 2,7 milliards de dollars et a déposé sa candidature pour le rachat de la filiale japonaise de télémarketing de Citigroup, Bellsystem24 (environ 1 milliard). Dette colossaleBlackstone envisage également plusieurs cessions et introductions en Bourse de sociétés de son portefeuille. Mais le groupe devra en priorité s'employer à résoudre ses problèmes d'endettement : d'après le « Wall Street Journal », il négocie actuellement une réduction de 25 % de la dette colossale de 20 milliards de dollars contractée lors du rachat de la chaîne d'hôtels Hilton en 2007. A. M.

latribune.fr

09 Nov 2009, 1:45

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