Nissan retrouve

Nissan, le partenaire japonais de Renault, a dégagé un profit net sur les neuf premiers mois de son exercice fiscal démarré le 1er avril dernier. Celui-ci s'affiche même en progression de 25 % par rapport à la même période de l'année précédente, à 54 milliards de yens (410 millions d'euros). Le constructeur japonais prévoit du coup de clôturer son exercice 2009-2010, fin mars, sur des bénéfices. Il vise un résultat net de 35 milliards de yens (270 millions d'euros), alors qu'il envisageait initialement une perte de 40 milliards. « Les résultats meilleurs qu'espéré sont dus à une augmentation des ventes grâce aux primes à la casse introduites sur les principaux marchés, à la croissance des ventes en Chine et à l'instauration effective de mesures pour contrer la crise financière et économique mondiale », explique Nissan (détenu à 44 % par le groupe au losange), dans un communiqué.Le constructeur a effectivement vendu 882.000 véhicules dans le monde entre octobre et fin décembre 2009, soit 20 % de plus que l'année précédente sur la même période. Ce rebond compense un début d'exercice difficile. Sur neuf mois, les volumes n'en restent pas moins en recul de 4,8 %, à 2,5 millions de véhicules. Le chiffre d'affaires, à 5.379 milliards de yens (40 milliards d'euros), est resté inférieur d'un cinquième à celui des neuf premiers mois de l'exercice précédent. La marge opérationnelle atteint 4,3 %.résultats à confirmerFort bien. Sauf que le communiqué de Nissan dissimule habilement que le constructeur va replonger dans le rouge (au niveau du résultat net) pour son quatrième trimestre fiscal. En effet, un simple calcul entre le résultat sur neuf mois et les prévisions annuelles montre que le groupe prévoit un déficit net de 140 millions d'euros sur la fin de l'année fiscale. Même si la marge d'exploitation restera en principe positive. Cette rechute devrait s'expliquer par des ventes moins soutenues, une hausse du prix des matières premières et un nouvel effort d'investissement en recherche et développement.Il y a un an, Nissan avait enclenché un plan d'austérité, comprenant 20.000 suppressions d'emplois et des réductions d'investissements après un exercice 2008-2009 déficitaire, le premier depuis l'arrivée de Carlos Ghosn à sa tête. n
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