La récession historique de 2008 et la crise de la dette souveraine, qui n'est pas encore derrière nous, ont remis sur le devant de la scène la notion de volatilité dans l'esprit des investisseurs, essentielle dans les mécaniques boursières. Plusieurs règles de base répétées à l'envi - et à juste titre - permettent d'éviter les effets « portes de saloon » des marchés actions erratiques. Encore faut-il choisir le bon moment pour investir. C'est ce que les professionnels appellent le « market timing ».Il correspond à la décision d'investir sur les marchés actions, ou au contraire d'en sortir, au moment opportun, en anticipant les cours. Pour limiter les risques d'erreur, il faut se livrer à deux types d'analyse. L'analyse fondamentale, d'une part, afin d'anticiper les grands mouvements de marché sur le long terme, à travers une série d'indicateurs conjoncturels avancés facilement exploitables. Parmi eux, l'ISM manufacturier américain, fondé sur les conditions et prévisions d'une trentaine de secteurs d'activité, préfigure assez fidèlement l'état des marchés actions. L'art du « market timing »D'autre part, l'analyse technique livre une vision à plus court terme des forces d'achat et de vente en vigueur sur les marchés. En interprétant les cours et en identifiant des représentations graphiques, elle met en lumière des points d'entrée ou de sortie sur le marché, des objectifs de cours et des points pivots de changement de tendance.Enfin, l'un des fondamentaux du « market timing » repose sur une règle arithmétique finalement assez simple : ne subir qu'un tiers des baisses et participer à deux tiers des hausses des marchés actions suffit à obtenir des plus-values confortables sur le long terme.David Kalfon, directeur des investissements de EFG Asset Management

latribune.fr

09 Févr 2011, 21:29

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