STRONG>La fusion entre Deutsche Börse et Nyse Euronext est-elle une chance pour la Bourse de Stuttgart ?Avec cette fusion, le nouveau groupe va principalement se concentrer sur les investisseurs institutionnels internationaux. Nous nous concentrons plutôt sur les investisseurs particuliers : nous ne visons donc pas la même population. Je vois donc dans cette concentration plutôt une chance car le nouvel ensemble sera moins intéressé à venir chercher nos clients potentiels.Quelles sont vos forces dans le nouvel environnement boursier ?Après cette fusion, nous serons la huitième bourse européenne, devant celles de Vienne, d'Athènes ou de Varsovie.La naissance d'un géant boursier américano-allemand va-t-elle conduire les PME à se tourner vers vous ?Concernant le marché actions, je ne vois pas de changements importants, Francfort devrait rester la place de référence pour les introductions en Allemagne. Mais nous entendons bénéficier de notre spécialisation dans le domaine des obligations. Nous avons d'ailleurs lancé en septembre un marché obligataire pour les PME, Bondm, qui est un succès puisqu'il a permis à douze entreprises de lever globalement un milliard d'euros. Dans un pays où il est difficile d'attirer les PME vers la Bourse, c'est très encourageant et nous rencontrons d'ailleurs une forte demande.Craignez-vous une pression sur les prix exacerbée sur le marché actions ?La pression sur les prix va certainement se poursuivre, mais nous ne devrions pas être particulièrement touchés en raison du niveau de qualité de nos services.Pouvez-vous envisager, vous aussi, de participer à un mouvement de consolidation ?Il existe peu de partenaires intéressants dans les domaines dans lesquels nous sommes spécialisés. Nous ne le regrettons pas, car nous avons largement les moyens d'assurer notre croissance organique, comme nous venons de le faire récemment en Scandinavie.

latribune.fr

09 Mars 2011, 21:36

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