Assurance emprunteur : les banques britanniques passent à la caisse

?php $cleengFullBodyContent = array ( 'price' => 0.49, 'itemType' => 'article', 'shortDescription' => 'Assurance emprunteur : les banques britanniques passent à la caisse', 'url' => 'https://latribune.fr/journal/edition-du-1005/industrie-financiere/1157020/assurance-emprunteur-les-banques-britanniques-passent-a-la-caisse.html', 'pageTitle' => 'Assurance emprunteur : les banques britanniques passent à la caisse | La Tribune', 'shortUrl' => NULL, 'contentId' => 267277368, ); $cleengPageId = "620736"; $cleengBody = "Les banques britanniques ont finalement reconnu leur défaite. Après une longue bataille judiciaire, elles ont désormais presque toutes reconnu avoir abusé de la vente des assurances emprunteurs. Au total, elles vont devoir rembourser et compenser un montant estimé à 6,9 milliards de livres (7,8 milliards d\'euros), pour des ventes qui remontent à 2005.Après Lloyds Banking Group la semaine dernière, qui mis de côté 3,6 milliards d\'euros en prévision des compensations, Barclays et HSBC ont toutes les deux annoncé ce lundi avoir réalisé des provisions de respectivement 1,1 et 0,3 milliard d\'euros. Dans le même temps, l\'association des banquiers britanniques (BBA) renonce à faire appel de la décision d\'un tribunal qui condamnait les banques le mois dernier, mettant fin à cette saga.Les assurances emprunteurs permettent de couvrir les remboursements d\'un crédit (immobilier, consommation...) en cas de décès ou d\'invalidité grave, ou parfois en cas de perte d\'emploi. Mais les banques britanniques en ont rapidement vu l\'intérêt financier pour elles-mêmes : en 2006, selon une enquête de la commission sur la concurrence, les Britanniques versaient 5 milliards d\'euros de primes d\'assurance dans ce domaine. Ces sommes, dans un marché où les comptes bancaires sont gratuits, représentaient une large partie des bénéfices des banques de détail.Ainsi tentés, les établissements financiers ont abusé de ces produits. « En même temps qu\'ils contractaient un crédit, beaucoup de Britanniques cochaient simplement la case souscrivant une assurance, sans même se rendre compte qu\'ils s\'engageaient ainsi à un paiement régulier », explique Linda Weatherhead, du Panel de consommateurs de la FSA (le régulateur financier). Autre exemple courant : ces assurances étaient vendues à des personnes qui ne pouvaient pas en bénéficier. Le dernier abus le plus courant relevait quasiment du chantage : les banques affirmaient aux clients qu\'ils ne pouvaient obtenir de prêt que s\'ils contractaient une assurance.1,5 million de plaintesFace à ces abus patents, les plaintes ont rapidement déferlé : il y en a eu plus de 1,5 million depuis 2005. Mais les banques en ont rejeté plus de 60 %. Inversement, les 200.000 plaintes qui sont arrivées jusqu\'à l\'ombudsman financier (sorte de médiateur) remportent gain de cause à 74 %. Cela a mené à un procès très médiatique, lancé par les banques. Le 20 avril, le tribunal leur a donné tort. Et la semaine dernière, Lloyds Bank ? qui avait la plus grande part de marché de ces assurances - a surpris tout le monde en décidant de ne pas faire appel. Les autres banques ont, dans la foulée, décidé de jeter l\'éponge. Le scandale est sur le point de se clôturer. A un détail près, mais de taille : beaucoup de clients attendent encore de recevoir leur indemnité."; include_once($_SERVER["DOCUMENT_ROOT"]."../inc/cleeng/CleengLayer.php"); ?
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