FMI : la croissance mondiale plombée par la crise européenne et la dette américaine

Le FMI avait prévenu, désormais il le confirme: la croissance mondiale sera sans doute moins forte que prévu cette année. En conséquence, le Fonds monétaire international a abaissé sa prévision de croissance mondiale. Il table désormais sur une hausse du produit intérieur brut mondial de 3,3% contre 3,5% lors de sa précédente estimation. Pour l\'an prochain, il table sur une croissance de 3,6% contre 3,9% précédemment. Et l\'alerte rouge concerne toutes les zones du globle, à des degrés divers: • Ses prévisions passent de 2% à 1,5% pour les pays avancés, de 6% à 5,6% pour les émergents. • Pour la zone euro, le FMI prévoit un recul du PIB de 0,4% cette année et une hausse de 0,2% l’an prochain, contre respectivement (-0,3% et +0,7% dans sa précédente prévision). • La France échapperait à la récession, avec une légère progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,1% cette année et 0,4% l\'an prochain.• Pour l\'année en cours, le Produit intérieur brut (PIB) chinois devrait croître de 7,8%, estime désormais le Fonds, qui annonce pour l\'an prochain une hausse de 8,2% dans ses prévisions économiques mondiales publiées mardi à Tokyo. En juillet, le FMI avait encore prédit 8% de croissance en Chine pour cette année et 8,5% pour 2013, des chiffres déjà moins élevés que ceux annoncés en avril.\"Risques extrêmes\"\"Les politiques économiques menées dans les principaux pays avancés n’ont pas rétabli la confiance dans les perspectives à moyen terme.\", note l\'institution dans son rapport publié ce lundi soir à Tokyo. Elle pointe notamment des \"risques extrêmes tels que ceux liés à la viabilité de la zone euro ou à des erreurs cruciales dans la politique budgétaire américaine\". Dans le détail, FMI estime que \"le système financier ne fonctionne toujours pas de manière efficiente\", avec des banques qui \"demeurent fragiles\".Appel aux dirigeants politiquesPour remédier à cette situation, le FMI presse les dirigeants à engager une action forte. Le rapport évoque à cet égard une \"ripose efficace\".  \"Cette fois, nous avons besoin d’un véritable rebond, pas d’un bref sursaut. Pour que les choses aillent différemment cette fois-ci, nous avons besoin de certitude, et non d’incertitude. Il faut que ceux qui prennent les décisions prennent aussi des mesures concrètes. Il faut que les engagements soient tenus\", avait appelé Chrisitine Lagarde, la directrice générale le 24 septembre.   
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