Six grandes questions pour la politique économique postcrise

L es Journées de l'économie (Jéco) qui ont ouvert hier pour trois jours à Lyon, et dont « La Tribune » est partenaire, vont s'attacher à réconcilier les Français avec les sciences économiques. Il y a urgence. Si l'on en croit les résultats du questionnaire élaboré pour l'occasion par le Conseil pour la diffusion de la culture économique (Codice) et testé sur un échantillon d'un millier de personnes par l'institut TNS Sofres, les Français sont nuls en culture économique, avec une moyenne de 8,3 sur 20 ! Aucune tranche d'âge n'atteint la moyenne : les 15-17 ans obtiennent la plus faible note, avec une moyenne de 6,2/20, tandis que les 25-34 ans et les 50-64 ans ont la plus élevée, avec 8,9/20. La deuxième édition du test Codice, qui compte 27 questions, sera accessible à partir du 15 novembre sur le site www.kezeco.fr.Alors que le Codice va être dissous pour des raisons d'économies budgétaires, l'initiative prise par les Jéco, qui devraient accueillir plus de 6.000 participants, offre une tribune unique aux économistes français de mieux faire connaître leur travail et leur utilité. Parce qu'ils ne l'ont, dans leur grande majorité, pas vu venir, et parce qu'ils semblent incapables de se mettre d'accord entre eux pour définir les moyens de renouer avec la croissance, la crise a obligé les économistes à se remettre en cause. Un débat, animé ce soir par « La Tribune » en association avec Le Cercle des économistes, fera le tour de cette question. Les articles qui suivent montrent pourtant que de multiples défis les attendent pour retrouver le chemin de la crédibilité. Ph. Ma.
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