l'ocdE pour un retrait progressif des plans de soutien

« Il n'y a guère que la Chine qui soit en mesure de continuer à effectuer des dépenses publiques » pour soutenir son activité, a affirmé mercredi Pier Carlo Padoan, économiste en chef de l'OCDE. En présentant le nouveau rapport sur les réformes structurelles dans le monde (« Objectif croissance »), il a estimé que, en dehors de la Chine, « les dirigeants doivent de plus en plus s'employer à mettre un terme à quelques unes des initiatives exceptionnelles qu'ils ont prises » pour atténuer la crise économique. L'un des exemples retenus par l'OCDE est l'augmentation du niveau et/ou de la durée des allocations chômages, pourtant au moment ou le nombre de sans-emploi s'envole un peu partout. La principale crainte des experts du château de la Muette est le niveau d'endettement inquiétant atteint dans nombre de pays. Mais l'OCDE invoque aussi la nécessité de reprendre les « efforts de réforme » de fond. En plein désenchantement sur les effets de la mondialistion, le conseil risque de faire débat. L. C.
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