Recherche : le savoir-faire français est une nouvelle fois reconnu

Depuis les années 70 et le premier choc pétrolier, on le sait, en France, on n’a pas de pétrole mais on a toujours des idées. Ce mercredi, l’imagination et l’ingéniosité tricolore ont été retenues pour disputer la finale du Prix de l\'inventeur européen organisé par l\'Office européen des brevets (OEB). Crée en 2006, ce prix distingue chaque année le \"travail novateur d\'inventeurs du monde entier\" qui \"contribuent au progrès social, à la croissance économique et à la prospérité\", a indiqué l\'OEB dans un communiqué. Il sera décerné le 28 mai à Amsterdam en présence de la princesse Beatrix des Pays-Bas. En 2012, le professeur Gilles Gosselin, du CNRS avait reçu le prix Recherche pour son brevet sur un traitement contre l\'hépatite B, une maladie chronique qui touche 350 millions de personnes dans le monde.Une entreprise très entouréeLe professeur Bruno Berge, fondateur de la société Varioptic, a été sélectionné dans la catégorie PME, pour son invention de lentilles liquides autofocus de moins de 10 millimètres de diamètre. Ces lentilles liquides sont 85% plus légères que des lentilles mécaniques. Elles peuvent être utilisées dans les domaines des caméras miniatures pour l\'industrie, de l\'optique médicale ou de la téléphonie mobile. Des lentilles qui sont protégées par deux brevets mondiaux et un ensemble de brevets associés valables dans quarante pays. Fondée en 2002, rachetée en 2011 par le français Parrot, l’entreprise a reçu le soutien d’Oseo Innovation, Créalys, l’Université Joseph Fourier de Grenoble, la Région Rhône-Alpes, Rhône-Alpes Entreprendre et le ministère de la Recherche des travaux de recherche et développement. Bruno Berge a déjà déposé une cinquantaine de brevets.Un impact majeur dans le domaine de la santéDe leur côté, le chercheur Patrick Couvreur et son équipe de l\'université Paris-Sud et du CNRS ont été retenus dans la catégorie Recherche. Ils ont mis au point des nanocapsules capables de contenir des principes actifs pour le traitement ciblé des cancers \"sans effets secondaires toxiques alors que les chimiothérapies classiques agissent également sur le tissu sain\". Selon l’OEB, le brevet déposé par Patrick Couvreur \"aura un impact majeur sur les futurs accords de licence de ses produits\". Ce n’est pas la première fois que le travail de Patrick Couvreur est honoré. En 2012, il fut l’un lauréats de la médaille de l\'innovation 2012 du CNRS.  
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