Bioluz devrait devenir la première entreprise européenne à pouvoir remplir des poches souples de solutions médicales injectables en conditions aseptiques. L'entreprise basque originaire de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), qui s'est fait une spécialité de ce service de remplissage pour le compte des laboratoires pharmaceutiques, monte actuellement une nouvelle ligne de production entièrement robotisée. Elle est prévue pour devenir opérationnelle dès la mi-2010. « Tous les médicaments ne pouvant pas supporter les opérations de stérilisation qu'imposent les méthodes de remplissage traditionnelles, cet investissement nous permettra de proposer un conditionnement en poches souples pour des solutions pour lesquelles il est aujourd'hui encore impossible de le faire », explique Jean-Jacques Chappaz, président de la société.offre « full service »En pleine charge, la nouvelle ligne sera capable de remplir quelque 15 millions de poches par an. Un niveau d'activité qu'elle devrait atteindre vers 2016. Mais, d'ici là, il est prévu qu'elle fonctionne jusqu'en 2012 de façon traditionnelle en complément des lignes existantes qui tournent actuellement sur un rythme de 10 millions de doses par an. « Dans la pharmacie, les développements sont longs et le premier contrat de remplissage en conditions aseptiques ne devrait prendre effet qu'à compter de 2012 », précise Jean-Jacques Chappaz. Cet investissement mobilisera 8 millions d'euros. Mais il devrait faire bondir de 8 à 13 millions d'euros le chiffre d'affaires de Bioluz. Surtout, il concrétise la volonté stratégique de Technoflex, sa maison mère, et son principal fournisseur en tant que fabricant de poches souples. Cette société installée à Bidart, une localité voisine, dont le chiffre d'affaires 2010 devrait atteindre 32 millions d'euros, avait en effet racheté Bioluz en 2007 afin d'élaborer avec elle une offre « full service » intégrant la filière de l'amont à l'aval, c'est-à-dire de la fabrication du film plastique au remplissage de la poche en passant par sa fabrication. Frank Audonnet, à Bayonne

latribune.fr

11 Jan 2010, 23:48

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