BlackRock en ordre de marche pour se développer en France

Depuis le 1er décembre 2009, le rachat de Barclays Global Investors (BGI), leader mondial des ETF (exchange traded funds), par BlackRock est effectif. Cela a permis à la société de gestion américaine de devenir le numéro un mondial en matière de gestion d'actifs avec 3.350 milliards de dollars d'encours sous gestion au 31 décembre 2009. Cette mégafusion, la plus importante de l'industrie à ce jour, conduit BlackRock à vouloir accélérer son développement sur le marché français. Présent en France depuis les années 2000 sous l'enseigne de Merrill Lynch Investment Managers (MLIM), elle-même rachetée par BlackRock en 2006, la société de gestion gère dans l'Hexagone, depuis son rapprochement avec BGI, 15,8 milliards de dollars, soit un peu moins de 0,5 % des encours globaux. « Un tiers environ des actifs proviennent de BlackRock et deux tiers de BGI et de iShares, la marque spécialisée dans les ETF », indique Éric Wohleber, directeur général de BlackRock France. à Paris, les équipes de BlackRock et de BGI ont été rapidement rapprochées dans les locaux de BlackRock. Le nouvel ensemble compte 18 personnes, essentiellement des commerciaux répartis en trois équipes : une commercialise la marque iShares, une deuxième a en charge les clients institutionnels et une troisième la clientèle retail (distribution). Si la marque BGI a disparu, celle d'iShares a été conservée car disposant d'une bonne notoriété auprès des investisseurs, et est devenue la marque ETF de BlackRock.rester « une structure légère » Malgré des objectifs ambitieux, non dévoilés par le groupe, le développement de BlackRock ne passe pas par la création d'une société de gestion en France. « Nous sommes une succursale de BlackRock et distribuons les produits BlackRock et iShares. Grâce à la directive Ucits III notamment, nous n'avons pas besoin d'une société de gestion locale pour nous développer en France, et pouvons demeurer une structure légère et distribuer des fonds agréés par l'AMF, estime le DG France. Cette stratégie sera facilitée par la mise en place de Ucits IV en juillet 2011. » Un message qui semble entendu par les investisseurs institutionnels. « Jusqu'à présent, les institutionnels étaient très attachés aux produits de droit français. Cette situation évolue car, depuis la crise, ils sont plus sensibles aux problématiques de transparence et de liquidité. Ils s'ouvrent donc aux solutions de diversification », conclut éric Wohleber.
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