Le mois dernier s’est révélé le moins meurtrier sur les routes de France depuis… 1948, année des premières statistiques, affirme la Sécurité routière ce jeudi. 345 personnes (contre 366 en juillet 2012) ont en effet perdu la vie sur les routes françaises en juillet, soit une baisse de 5,7% de la mortalité. La Sécurité routière précise que \"la première quinzaine a présenté une forte tendance à la hausse de la mortalité, mais la seconde quinzaine a été nettement plus favorable\".Danger pour les deux-roues\"Ces résultats encourageants s\'accompagnent cependant d\'une hausse des autres indicateurs de l\'accidentalité du mois\", relativise toutefois la Sécurité routière. Ainsi, les accidents corporels sont-ils en hausse de 3% avec 5.434 accidents constatés le mois dernier, contre 5.275 sur la même période de l\'année dernière. Le nombre de blessés augmente lui aussi de 2,6%, soit 174 blessés supplémentaires à 6.966 en juillet 2013.La Sécurité routière note par ailleurs que \"cet été est particulièrement meurtrier pour les motocyclistes, avec une hausse cumulée de la mortalité des mois de juin et juillet 2013 de 19,3% par rapport à la même période en 2012\". Sur les sept premiers mois de l\'année, 278 vies ont été néanmoins épargnées, soit une baisse de 13,47% de la mortalité routière.Des normes de sécurité draconiennesLes pouvoirs publics mettent en avant la répression et les limitations de vitesses de plus en plus draconiennes pour expliquer cette nette amélioration. Sans nier leur rôle, les constructeurs automobiles soulignent pour leur part la très nette amélioration de la sécurité des véhicules. Même des petits modèles aujourd’hui reçoivent cinq étoiles (Renault Clio et Zoé électrique, Peugeot 208…) dans les crash-tests, devenus eux-mêmes de plus en plus draconiens, effectués par l’organisme Euro NCAP, des tests qui prennent en compte aujourd’hui les enfants en bas âge ou les chocs piéton. Une Clio IV atteint notamment d’excellentes notes, parmi les meilleures tous véhicules confondus. Rien à voir avec le niveau de sécurité d’une Clio I de 1990 !La multiplication des « airbags » (coussins de sécurité gonflables) a joué un rôle-clé mais aussi les aciers élastiques de dernière génération. La généralisation des systèmes d’antiblocage des freins ABS ou du correcteur de trajectoire ESP aident par ailleurs à prévenir l’accident. Et on voit arriver la démocratisation des régulateurs de vitesses intelligents, qui maintiennent les distances avec le véhicule précédent, les détecteurs d’angles morts ou le freinage automatique…

latribune.fr

11 Août 2013, 23:02

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