?Alors que la saison des résultats trimestriels bat son plein, et que chaque mot est disséqué par les marchés, la communication financière des dirigeants de société apparaît très contrastée. Certains ont accepté de dire les difficultés qu'ils avaient rencontrées pendant la crise ; d'autres, ne craignant pas de voir leur capital confiance s'éroder, ont préféré différer la révélation de la réalité de leurs affaires. Maintenant, alors que les marchés scrutent plus que jamais l'avenir, certains hésitent encore à donner des prévisions. Or, explique l'auteur, président d'un cabinet de conseil en communication financière, ce n'est pas en s'abstenant de fournir des éléments prévisionnels que l'on empêchera les analystes de faire des prévisions. C'est, de surcroît, prendre le risque qu'ils se trompent largement. Mieux vaut réduire l'aléa, et sortir de la crise avec une crédibilité renforcée, en partageant sa vision des choses avec les marchés.

latribune.fr

12 Nov 2009, 1:44

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