Casseroles et poêles profitent du fait maison

ts de la tableL'huile, le sucre, la farine ou encore le papier aluminium ne sont pas les seuls à avoir bénéficié du retour des Français à la maison. Cette tendance au cocooning encouragée par la crise a aussi sauvé l'année des fabricants de poêles, casseroles et vaisselle de table. Au total, la profession représentée par l'Unitam (Union des industries d'articles pour la table et le ménage) finit 2009 avec un chiffre d'affaires stable de 1,4 milliard d'euros.Mais les articles culinaires, en hausse de 6 %, s'en sont mieux sortis que les couverts, en baisse de 12 %, car les premiers sont vendus à 80 % aux particuliers, tandis que les seconds répartissent leurs ventes aux deux tiers pour les particuliers et à un tiers pour les restaurateurs et autres tenanciers d'hôtel. « Les professionnels ont en grande majorité différé leurs investissements, si bien qu'ils ont diminué leurs commandes de couverts et autres assiettes et verres de 20 % alors que les particuliers ont augmenté leurs achats de 8 % », détaille Christian Ringuet, président de l'interprofession et directeur général de l'activité article culinaire de SEB.Au total, la profession a exporté 70 % de sa production en 2009. Mais, là encore, les couverts souffrent plus particulièrement de la concurrence chinoise. « Dans les grandes surfaces, qui comptent pour 40 % des ventes, plus aucun produit ne vient de France », déplore le vice-­président de l'Unitam, Thierry Villot. Leur balance commerciale est donc déficitaire de 35 millions, tandis que celles des articles culinaires est excédentaire de 102 millions, grâce notamment aux nombreuses innovations des marques comme SEB, Tefal ou Le Creuset.Mais la performance est contrastée en fonction des zones géographiques. L'Europe, hors Espagne et Royaume-Uni, de même que l'Asie s'en sortent bien, tandis que les États-Unis et la Russie ont plongé. Christian Ringuet reste pourtant serein pour 2010. « Le gros de la crise est derrière nous, d'autant plus que les stocks des distributeurs sont très bas, même si le premier semestre restera délicat », prédit-il. Sophie Lécluse
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