Des propositions pour « sauver » le métier d'ingénieur

Depuis peu, les contributions sur le métier d'ingénieur se succèdent : projet - avorté - de labelliser les formations universitaires, préconisations de l'institut Montaigne pour rénover la formation, mobilisation européenne pour favoriser les pratiques innovantes (« La Tribune » du 25 février 2011). À son tour, l'ISAE Executive Club, collectif de dirigeants d'entreprise, lance un « cri d'alarme » en publiant un livre blanc (« Réinventer le métier d'ingénieur pour en valoriser le rôle dans la société ») formulant douze propositions.« Il n'y a pas de pénurie d'ingénieurs. Nous en formons 30.000 par an ce qui correspond aux besoins. Mais il y a un désamour, nombre de diplômés exerçant finalement d'autres métiers notamment dans la finance », analyse Jacques Lefèvre, président de l'ISAE Executive Club. Celui-ci propose donc de renforcer la dimension internationale en profitant notamment des grands programmes industriels pour créer des écoles à l'étranger ; de préparer les ingénieurs au développement de l'innnovation et à la création d'entreprise ; de rendre plus attractives les carrières en PME et de développer les synergies avec le monde de la recherche. Objectif : freiner la désindustralisation de la France et éviter que les technologies d'avenir deviennent l'apanage des pays émergents. C. J.
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