Ouvertures

trong>Apple serait-il digne d'Oncle Picsou ? C'est qu'a l'air de penser David Einhorn, le patron de Greenlight Capital, un fonds d'investissement actionnaire de la marque à la pomme. Il reproche à Apple de ne pas verser un dividende plus élevé à ses actionnaires, alors qu'Apple dispose d'une coquette trésorerie nette de plus de 137 milliards de dollars.Le producteur d'iPad, qui avait la singularité de ne verser aucun dividende tant le titre se valorisait régulièrement, a décidé de changer de politique en la matière pour récompenser ses actionnaires. Le fait que le cours de l'action ait dégringolé en quelques mois de 700 dollars à quelque 450 dollars a évidemment joué. Mais Greenlight reste sur sa faim. Actionnaire depuis 2010, mais dont la part détenue du capital flottant reste un secret, le fonds activiste veut davantage. Il plaide par exemple en faveur d'émissions d'actions préférentielles, sous-entendues à dividende majoré ou droit de vote plus large.AviditéPour autant, l'avidité - logique pour un fonds - de Greenlight Capital ne doit pas occulter le vrai problème d'Apple. Que faire de tout ce cash accumulé ? Soit le distribuer à ses actionnaires, soit l'investir dans la production et la R&D. Or Apple ne fait ni l'un ni l'autre, sinon trop modestement. Cela fait désordre pour une telle entreprise. L'Assemblée générale d'Apple se tient le 23 février, elle sera intéressante à suivre.L'ouverture, c'est ce qu'a prôné le président Barak Obama dans son discours sur l'état de l'Union, mardi soir, au moins réciproque entre les marchés américain et européen. Autrement dit, plus prosaïquement relancer les négociations sur un accord bilatéral qui porte sur la plus grande zone de libre-échange du monde. Ce n'est pas nouveau, c'est même un serpent de mer. Et cela pourrait prendre beaucoup de temps, mais c'est emblématique d'une nouvelle configuration du commerce international.Echec de l'OMCDepuis la crise financière de 2008, on a assisté à travers le monde à la multiplication d'accords bilatéraux ou régionaux. Ce phénomène signe de facto, quoiqu'en dise Pascal Lamy, son directeur sur le départ, l'échec de l'ambitieuse stratégie de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). De fait, une certaine idée de la mondialisation est en train de s'estomper au profit d'une classique idée du commerce fondée sur les intérêts nationaux bien compris. Mais est-ce un bien ? L'avenir le dira, mais l'OMC avait au moins cette ambition de veiller à ce que les règles commerciales soient, autant faire se peut, les mêmes pour tous les pays, petits et grands.PSA, la clarté à défaut de résultats positifsPSA Peugeot Citroën est loin d'être sorti de l'ornière, mais voit dans l'avenir un redressement de l'entreprise. Certes, la conférence de présentation des résultats n'était pas franchement à la fête, avec l'annonce d'une perte record de 5 milliards d'euros pour l'exercice 2012. Et la perspective de brûler 4 millions d'euros par jour en 2013 n'est pas réjouissante! Mais le groupe a peut-être touché le fond, au moins celui de la confusion entraînée ces derniers mois où l'on aura vu ministres, syndicats, analystes dire ce qu'il fallait faire pour sauver la marque.Le plan proposé présente une certaine cohérence, reste évidemment à le réaliser, ce qui ne se fera pas sans mal. La clarté, à défaut de résultats positifs, c'est ce qu'appréciait l'investisseur mercredi après-midi. L'action gagnait quelque 7,3% à la Bourse de Paris.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.