Société américaine peu connue du grand public, Citrix a tracé son petit chemin dans les directions informatiques. Historiquement, la société s'est positionnée sur les solutions d'accès au système d'information. Elle a mis au point une couche logicielle qui gomme la complexité de l'informatique et permet à un salarié d'avoir accès aux applications quel que soit le matériel utilisé et surtout quel que soit l'endroit où il se trouve : au bureau, mais aussi chez lui, chez un client, sur la route ou dans une chambre d'hôtel. « L'accès doit fonctionner avec un micro-ordinateur, un netbook ou avec un smartphone, précise Pascal Ozanne, directeur marketing de Citrix France. Et ce matériel doit pouvoir utiliser un réseau ethernet, le wi-fi, le Wimax, l'ADSL, le GPRS ou les réseaux 3G, 3G + et bientôt 4G. » Grâce à son positionnement Citrix devrait réaliser cette année un chiffre d'affaires de 1,6 milliard de dollars et dégager un bénéfice net supérieur à 300 millions de dollars.offre remodeléeMais aujourd'hui l'affaire cotée au Nasdaq mise sur la virtualisation, cette technologie qui permet de faire tourner plusieurs applications informatiques sur un même serveur, et est source d'économies (lire page 3). Certes, ce marché est largement dominé par VMware. Mais, Citrix n'a pas voulu rester en berne et a racheté la société XenSource en 2007 pour 380 millions de dollars. Cela lui a permis de compléter et de remodeler son offre. Aujourd'hui, Citrix est présent sur les trois grands domaines de cette technologie fort à la mode : la virtualisation des serveurs, la virtualisation des applications et la virtualisation du poste de travail. Il faut préciser qu'elle partage certaines de ses technologies avec Microsoft.À moyen terme, cet éditeur de logiciels espère beaucoup de la virtualisation du poste de travail. Avec sa solution XenDesktop4, Citrix stocke le profil, les applications et les droits de l'utilisateur sur une machine centrale. Lorsque l'utilisateur se connecte, le serveur lui envoie une sorte d'image active. Il retrouve ses applications, ses droits et son profil (et même l'image de ses enfants sur son bureau).Cela coûte beaucoup moins cher aux entreprises que d'installer différentes applications poste par poste. Pascal Boulard

latribune.fr

14 Jan 2010, 22:59

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