S'il n'a pas proposé d'application immédiate du rapport de la commission Stiglitz sur la mesure de la croissance, qui lui a été remis hier, Nicolas Sarkozy s'en est largement emparé : il assimile ce document à un « acte profondément politique » tant « la religion du chiffre » est ancrée dans les esprits. Le chef de l'État met en avant l'écart croissant entre le citoyen et l'expert sur la perception de la réalité économique, un écart qu'il juge dangereux. Le rapport liste 12 recommandations dont la philosophie n'est pas seulement de mesurer le « bien-être présent » mais aussi sa « soutenabilit頻. Il préconise notamment d'examiner les revenus des ménages par catégories sociales, et non plus en moyenne. page 8 et éditorial page 11

latribune.fr

15 Sept 2009, 2:19

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