hôtellerieLe groupe hôtelier Accor vient d'inaugurer sa 100.000e chambre à la marque Ibis, à Munich en Allemagne. Désormais une chambre sur cinq du groupe est exploitée sous cette enseigne économique créée en 1974. Dans les années à venir, Ibis est le label d'Accor qui connaîtra le plus fort développement, assure Frédéric Josenhans, directeur des marques. Après 50 hôtels ouverts en 2008, 60 en 2009, Accor vise 70 nouvelles unités en 2010, soit 10.000 chambres supplémentaires. Puis il espère continuer à ce rythme, pour atteindre la barre de 1.000 hôtels Ibis dans un peu plus de deux ans (contre 847 à ce jour). Frédéric Josenhans annonce des « développements importants » dans le monde, car « c'est la marque d'hôtellerie économique du groupe qui permet de se différencier de la concurrence ». Un développement qui se fera aussi bien en franchise, « notamment en France, pays mature pour cette enseigne », que par contrats de management ou création de filiale.70 ouvertures en 2010C'est l'Hexagone qui abrite la plus forte densité d'hôtels à la marque, avec presque la moitié des Ibis dans le monde. Selon le dirigeant, il reste toutefois « des opportunités de développement sur les villes majeures, en centre-ville, mais aussi dans les villes de plus petites tailles ». Sur les 70 ouvertures prévues en 2010, 10 se feront en France.Les perspectives sont fortes aussi à l'international. L'Europe, où Ibis est déjà numéro un dans la catégorie économique, devrait concentrer un tiers des ouvertures. Mais c'est l'Asie-Pacifique qui est « prioritaire », notamment la Chine. Même si Accor y a divisé par deux son rythme de développement par rapport à ses prévisions initiales, près de 30 ouvertures restent programmées en Chine en 2010, « une toutes les deux semaines », note Frédéric Josenhans. Les ambitions sont intactes en Inde « même si cela prend plus de temps que prévu ». Et l'enseigne se développe en Amérique du Sud. L'implantation dans un nouveau pays est une course de vitesse car « il faut très vite être présent dans les villes majeures pour développer un réseau », explique Frédéric Josenhans. Héléna DupuyPour Ibis, le Numéro un dans sa catégorie en europe, l'asie-Pacifique est « prioritaire ».

latribune.fr

15 Oct 2009, 1:51

Partager :