Classé parmi les grands cabinets leaders du conseil en propriété intellectuelle, Germain et Maureau vient d'être distingué par le magazine World Trademark Review - référence du secteur - comme le premier déposant de marques communautaires en France pour la sixième année consécutive (avec 355 marques devant son challenger, 253 marques). Le cabinet conseil figure également parmi les cinq premiers déposants de brevets, alors même que sa création à Lyon en 1849, pendant la révolution industrielle, en fait l'un des trois plus anciens de sa spécialité dans l'Hexagone. L'histoire continue : Germain et Maureau va ouvrir en janvier 2011 un nouveau bureau à Marseille pour répondre au besoin de proximité des entreprises. Outre Saint-Etienne (depuis 1933) et Paris (1972), la société est aussi présente en Espagne, à Alicante, siège de l'Office des modèles et marques communautaires ; en Allemagne, à Munich, siège de l'Office européen des brevets ; et à Vaumarcus (Suisse), siège de l'Office mondial de la propriété industrielle. Ces implantations stratégiques illustrent également la volonté de la société de rayonner à l'étranger via un réseau d'ingénieurs et de juristes mandataires.L'international représente aujourd'hui 30% du chiffre d'affaires qui est prévu à 25 millions d'euros en 2010 (23 millions en 2009) réalisés avec une centaine de personnes, dont une vingtaine à Paris. « L'activité brevets et marques a enregistré une activité soutenue. Malgré la crise, les entreprises ont continué à investir dans l'innovation et à renforcer la protection au titre de la propriété intellectuelle. C'est une constante : innover permet de résister sur ses marchés en périodes troublées », expliquent William Lobelson et Renaud Chevalier, deux des huit associés qui composent le comité de direction de Germain et Maureau. Conseil à valeur ajoutée Parmi ses missions, outre la protection des produits et des marques - la plus connue de la propriété intellectuelle - la société met aussi en avant celle de conseil « à valeur ajoutée » concernant la défense et la valorisation des titres et des entreprises, particulièrement dans un contexte de mondialisation et de crise générant une concurrence de plus en plus « sauvage ». Selon les associés du cabinet, les innovations constituent des actifs commerciaux ayant une valeur marchande très concrète dans la stratégie de développement des entreprises. D'où la nécessité de mettre en place une véritable gestion du portefeuille de brevets comme facteur de compétitivité et de négociations pour éviter les contentieux et valoriser ces actifs immatériels. Ainsi, de plus en plus fréquemment, le dépôt des brevets permet aux start-ups d'accéder plus facilement aux capitaux ou de bénéficier d'une réelle reconnaissance face aux grands groupes dans les projets des pôles de compétitivité. Après les secteurs « historiques » mécanique générale/chimie, Germain et Maureau a vu logiquement sa clientèle se diversifier dans les technologies de l'information/logiciels, les biotechs et les technologies vertes, une clientèle constituée actuellement à 75 % de PME.

latribune.fr

14 Déc 2010, 23:52

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