L'assureur essuie un revers en Italie

Groupama doit revoir ses ambitions en Italie. L'assureur français voulait faire coup double : prendre 17 % du capital du holding italien Premafin et une participation de 17 à 20 % dans sa filiale d'assurance Fondiaria. Mais Premafin, dont la famille Ligresti est l'actionnaire, a annoncé mardi la fin des négociations avec le groupe d'assurance dirigé par Jean Azéma, quelques jours après la décision du gendarme de la Bourse italien, la Consob, obligeant Groupama à lancer des offres publiques d'achat pour mener à bien ses prises de participation. Une solution peu prisée par Premafin qui indique qu'elle étudie des « solutions alternatives » pour renforcer son capital. Elle travaillerait en particulier avec les banques italiennes Unicredit et Mediobanca. Cette rupture avec Groupama intervient dans un climat très anti-français depuis des mois en Italie, marqué récemment par l'annonce de l'acquisition du joaillier Bulgari par le groupe LVMH. Deuxième marché du groupeMalgré ce revers, l'assureur hexagonal s'est dit « disponible pour examiner toutes les solutions possibles » dans ce dossier. Il affirme poursuivre « son plan de développement sur le marché italien » qui est le deuxième marché du groupe après la France en terme d'activité. Le chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires (en hausse de 7,8 %) y est réalisé aux deux tiers en assurance de dommages et un tiers en assurances de personnes. Avec 45 millions de résultat net en 2010 (en hausse de 17,7 %), la filiale italienne qui compte 850 agences, a contribué à plus de 10 % au profit du groupe. S. So.
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