Scandale du Libor : les banques sous la menace d'une "class action"

Suite logique des révélations de l\'été dernier sur les manipulations du Libor : après les investisseurs et les municipalités, c\'est au tour des particuliers d\'attaquer les banques en justice. Selon le Financial Times du lundi 15 octobre, Annie Bell Adams, une retraitée américaine de 65 ans dont la maison a été saisie, a pris la tête d\'un recours collectif contre douze grandes banques américaines et européennes, parmi lesquelles Barclays, Bank of America et UBS.Les prêts d\'Annie Bell Adams et des quatre co-plaignants faisaient partie de portefeuilles de prêts titrisés par les banques sous forme de CDO (collateralised debt obligations), des produits structurés complexes qui prenaient le Libor comme taux de référence. Les plaignants accusent les banques d\'avoir surestimé le taux de référence du marché interbancaire à certaines périodes, ce qui aurait renchéri le coût de leurs prêts hypothécaires (à taux variables) de plusieurs milliers de dollars entre 2000 et 2009. Selon le procureur John Sharbrough, 100.000 personnes pourraient être dans le même cas.Dans la plupart des prêts hypothécaires, le taux était actualisé à chaque début de mois. Or, selon le Financial Times, les relevés du Libor de 2000 à 2009 montrent une augmentation significative du taux de référence le premier jour du mois.Les banques contestent le bien fondé des attaques. Un juge de New York devra décider si les poursuites peuvent effectivement prendre la forme d\'une action collective.Lire l\'article (en anglais) sur le site du Financial Times 
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