L'attrait pour les actions au plus haut depuis 2007

étudeLes investisseurs n'ont jamais été aussi optimistes sur les actions depuis octobre 2007. Tout un symbole, cette date correspondant peu ou prou à l'éclatement de la crise des subprimes (crédits hypothécaires américains risqués). Tel est le constat de Bank of America-Merrill Lynch, au terme d'un sondage mené auprès de 229 gérants dans le monde. Concrètement, 38 % des gestionnaires interrogés surpondèrent aujourd'hui la part des actions dans leurs portefeuilles. Soit le pourcentage le plus élevé depuis octobre 2007. À titre de comparaison, le mois dernier, 27 % seulement des gérants faisaient la part belle aux actions dans le cadre de leurs allocations d'actifs.reprise d'activitéCette rotation en faveur des actions s'opère au détriment du monétaire. Ce dernier n'offrant plus qu'une très faible rémunération, les gérants ont réduit leurs investissements sur cette classe d'actifs à un plancher jamais vu depuis cinq ans, toujours selon Bank of America-Merrill Lynch. Mais si les investisseurs reprennent goût aux actifs risqués, c'est également grâce aux résultats du troisième trimestre publiés depuis la semaine dernière par les sociétés américaines, résultats qui témoignent enfin d'une reprise de l'activité. Près des trois quarts (72 %) des gérants sondés par Bank of America-Merrill Lynch tablent donc sur une amélioration des bénéfices des entreprises, au cours des prochains mois.Cet optimisme, couplé à la masse de liquidités désormais prêtes à se transférer du monétaire et des placements obligataires vers les actions, devrait permettre à la Bourse de poursuivre sa course en avant. Après avoir clôturé mercredi à son plus haut niveau depuis le 3 octobre 2008, à 246,98 points, le Dow Jones Stoxx 600, l'indice qui regroupe les 600 principales capitalisations européennes, a encore atteint hier en séance un plafond annuel, à 248,97 points. Il faut dire que, selon les données de l'agence Bloomberg, le DJ Stoxx 600 se paie 16 fois seulement les bénéfices estimés pour les douze prochains mois, contre un multiple de 18 pour le S&P 500. Christine Lejoux
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