ubisoft Aussi fait le pari James Cameron

Depuis dix jours, « Avatar » est disponible en jeu vidéo sur PS3, Wii, Xbox 360 et PC. Pour son éditeur Ubisoft, qui a investi entre 20 et 30 millions de dollars, frais de développement et de marketing compris, il s'agit d'un de ses plus gros paris de l'année avec « Assassin's Creed », dans les bacs depuis un mois et dont plus d'un million d'exemplaires ont déjà été écoulés. « Avatar, le jeu, devrait être un blockbuster et dépasser le million d'unités pendant les fêtes », indique le directeur général d'Ubisoft, Geoffroy Sardin. Contrairement à « Assassin's Creed », qui doit dépasser les huit millions d'exemplaires vendus et dans lequel l'éditeur a investi une quarantaine de millions de dollars (entre 20 et 25 millions pour le développement et 10 millions en marketing), Ubisoft ne dévoile pas d'objectif de vente. Les analystes d'Oddo tablent sur 4,2 millions de jeux écoulés sur l'exercice 2009-2010, soit un chiffre d'affaires de 109,2 millions d'euros. Même si le jeu est déjà en vente, il faut attendre la sortie en salles d'« Avatar » pour juger de son potentiel, les franchises cinéma, selon Oddo, ne bénéficiant que de faibles précommandes. « Nous profitons de la visibilité de la production. Il y aura des images du jeu dans les 993 cinémas qui diffusent le film », précise Geoffroy Sardin, qui estime la durée de vie du jeu à « plus d'une année ». Avec « Avatar », noté par les sites de jeux spécialisés entre 10 et 15 sur 20, Ubisoft se lance dans les jeux en images en relief, pariant sur un décollage de la technologie au printemps. S. C.
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