en bref

Cinéma, femmes, drogues... Dans quelque domaine que ce fût, le milliardaire américain Howard Hughes ne faisait pas les choses à moitié. L'écrivain Luke Davies s'attaque à cette légende américaine sous la forme d'une autobiographie romancée, sur le mode de la conversation entre deux vieux amis au soir de leur vie. À travers l'apparent désordre chronologique que subit le récit, se révèle la folie d'un homme qui a vécu tous les excès. Davies ne nous cache rien de ses obsessions maladives, de ses aventures avec les plus belles femmes, dont Ava Gardner, de son addiction à la drogue suite à ses accidents d'avion. D'un style dynamique et décousu, à l'image de Hughes, « Toujours plus vite » rappelle le récent film de Martin Scorsese, « Aviator » (2004). M. C.« Toujours plus vite », de Luke Davies, Éditions Héloïse d'Ormesson, 300 p., 21 euros.Alcoolique, Hervé a décidé d'en finir avec sa dépendance. Adapté du livre autobiographique d'Hervé Chabalier, directeur de l'agence de presse Capa, « le Dernier pour la route », du réalisateur Philippe Godeau, se révèle être une incursion des plus réalistes dans les cures de désintoxication, sans jugement moralisateur. François Cluzet est d'une justesse poignante dans sa lutte contre l'alcoolisme. La sincérité et le réalisme du film se retrouvent dans « le débat » et le « making of » des bonus, qui restent néanmoins un peu austères.Universal Studio Canal, 20 euros.Voilà une plaisante comédie loufoque et grinçante sur le désordre amoureux, maintenant disponible en DVD. Jean-jacques (Emmanuel Mouret, également réalisateur du film) est un garçon tranquille qui vit en ménage avec Ariane (charmante Frédérique Bel). À la suite d'une discussion avec l'un de ses amis qui se vante d'avoir trouvé une méthode infaillible pour séduire les femmes, Jean-Jacques décide de tenter l'expérience. Le voilà alors qui rencontre de drôles de dames, dont la propre fille du président de la République (génialement interprétée par Judith Godrèche), totalement névrotique. Et Jean-Jacques n'est pas au bout de ses peines. Ce joli petit film sur la confusion des sentiments nous emmène dans un marivaudage très rhomerien. Et, ce qui ne gâte rien, Emmanuel Mouret c'est amusé à plagier quelques grands moments de cinéma, telle « The Party » de Black Edward. On rit et on se fait plaisir. J.-C. C.« Fais-moi plaisir », DVD (Pyramide Vidéo), 20 euros.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.