Le profil type du candidat est un cadre aux tempes grisonnantes

Qui connaît Roger Marin ? Quasiment personne. Si ce n'est que cet ancien cheminot de 93 ans, investi par le Front national dans le canton de Blâmont (Meurthe-et-Moselle), est le doyen des 10.361 candidats aux cantonales de dimanche. Par rapport à 2004, le nombre de candidats est en baisse (? 16 %), tout comme le nombre moyen de candidatures par région : 5,1, excepté dans le canton de Saint-Denis 2, où... 13 candidatures ont été déposées. Dans son analyse sur le profil des candidats, l'Ifop relève également une grande stabilité du déséquilibre hommes-femmes (77 % de candidats masculins, alors que les hommes ne représentent que 48 % de la population), des candidats vieillissants (la moitié d'entre eux sont quinquagénaires, deux fois plus que dans la population) et un renforcement de la sur représentation des cadres (28 %, contre 24 % en 2004). Une fois les candidats répartis par profession selon les étiquettes politiques, l'Ifop montre que le parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon attire plus les cadres que le PC, dont un tiers des candidats sont retraités. Une part que l'on retrouve également au FN, qui recrute plus de 20 % de ses candidats parmi les employés, tandis que la moitié des candidats du Modem sont des cadres. Une fois élus, les conseillers généraux cherchent majoritairement à rempiler à leur poste (84 %). Enfin, les grands partis représentent deux tiers des candidatures. Le PS bénéficie de la meilleure couverture nationale (75 % des cantons renouvelables couverts) tandis que le Modem peine à s'implanter localement (12 %). Et si l'UMP ne couvre que 56 % des cantons, le FN est en recul, mais couvre plus de 7 cantons sur 10. Isabelle Moreau
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