Plongée au coeur des très secrets "data centers" de Google

Du tourisme industriel 2.0. Les « data centers », ces grandes salles, ou plutôt des hangars, renfermant des rangées de serveurs informatiques dans une semi-obscurité et au frais pour éviter une surchauffe dangereuse, sont rarement exposés au public pour des questions de sécurité. Le géant de l\'Internet Google a décidé d\'ouvrir virtuellement les portes de ses propres data centers, parmi les plus grands du monde, dans lesquels « très peu de gens ont mis les pieds, pour une bonne raison : notre priorité est la confidentialité et la sécurité de vos données et nous nous donnons beaucoup de mal pour les protéger et nous plaçons nos sites sous bonne garde », explique le moteur de recherche sur son blog officiel. C\'est pour Google une façon de mettre en valeur ses efforts en matière de réduction d\'émissions de CO2. Le géant de Mountain View possède 6 fermes de serveurs aux Etats-Unis, 3 en Europe (Dublin, St-Ghislain en Belgique et Hamina en Finlande), 1 au Chili et 3 en Asie (Hong Kong, Singapour, Taïwan).Ambiance pop, tuyaux colorés Google a même consacré un site entier à ses data centers baptisé « là où vit l\'Internet » (« Where the Internet lives »), illustré de superbes clichés colorés de la photographe Connie Zhou, comme cette salle des serveurs du site de Council Bluffs dans l\'Iowa dans une lumière bleutée. Rien à voir avec le premier serveur bricolé avec des Legos par Larry Page et Sergei Brin il y a 14 ans ! Ambiance pop façon centre Pompidou, on croirait parfois à une installation d\'artiste contemporain à la Gaîté Lyrique : gros tuyaux rouges, verts, jaunes et bleus, qui rappellent les couleurs du logo de Google, sur fond de carrelage immaculé à Douglas County, en Géorgie, jeux de perspectives des rangées de serveurs à Hamina en Finlande, spaghettis de câbles multicolores à The Dalles dans l\'Oregon, etc. A défaut d\'y aller en personne, il est possible de visiter en mode « Street View», c\'est-à-dire en choisissant soi-même la direction en cliquant sur la flèche comme dans le service de Google Maps, le data center de Lenoir, en Caroline du Nord, y compris l\'étage ultra-secret des serveurs. Avis aux amateurs c\'est ce que les informaticiens appellent du « porno de geek » !
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