footballOn n'a fait que la moitié du chemin. Maintenant il faut finir le travail » Les propos de Lassana Diarra reflètent l'état d'esprit général. Après leur victoire samedi en Irlande (1-0), les Bleus savent qu'il leur faut confirmer ce soir au Stade de France lors du match retour des barrages de la Coupe du monde 2010. Peu importe la manière. « On va aborder le match comme si rien n'était fait, assure le milieu de terrain du Real Madrid. C'est dans cet état d'esprit qu'il faut rentrer sur le terrain. On va essayer d'aller chercher à nouveau la victoire. » Un match nul suffirait au bonheur des Français mais les joueurs semblent déterminés à l'emporter. Histoire de s'éviter quelques frayeurs. « Tout peut arriver, donc on reste vigilants, prévient Nicolas Anelka, buteur salvateur à Croke Park. Il faut que l'on se concentre sur notre jeu. La meilleure solution sera d'attaquer. »« On ne doit pas les laisser nous poser des problèmes. Il faut emballer le match », appuie Raymond Domenech. Mais la tâche s'annonce ardue. Bien que dominés techniquement à l'aller, les Irlandais sont loin d'avoir baissé pavillon. « On les connaît. Ils ne renonceront pas comme ça », prévient Hugo Lloris. « On a réveillé l'orgueil irlandais », résume Patrice Evra.Selon un sondage publié par l'« Irish Times », 50 % des Irlandais croient toujours à une qualification de leur équipe. Un soutien populaire sur lequel les Verts vont s'appuyer. « Nous pouvons y arriver, lance l'attaquant Kevin Doyle. Nous sommes capables de marquer à l'extérieur et d'après ce qu'on m'a dit, leurs résultats à domicile ne sont pas extraordinaires. » Pour faire déjouer les Bleus, les coéquipiers de Richard Dunne comptent notamment sur leur jeu aérien. « Nos buts viennent souvent des corners et des coups francs, détaille le rugueux défenseur. Et comme les Français ne semblent pas trop aimer ces situations? »marée verteMalgré les dispositions prises par la Fédération française de football lors de la mise en vente des billets, une marée verte devrait déferler sur Saint-Denis ce soir. 10.000 ? 15.000 ? 25.000 ? Difficile de savoir combien seront exactement les Irlandais. Une chose est sûre, le quota de 8.500 places, qui leur était initialement alloué, sera largement dépassé. De quoi envisager une chaude ambiance. « Ce n'est pas grave. On a joué en Irlande. C'était soi-disant l'enfer qui nous attendait là-bas. Et finalement, on a gagné, donc ça ne va pas nous faire peur », clame Anelka. Sur le terrain aussi, les débats promettent d'être rythmés. Le match aller s'est achevé par une altercation entre joueurs au cours de laquelle les insultes ont fusé. Des retrouvailles musclées sont donc à prévoir. Pour voir l'Afrique du Sud, les Bleus vont devoir lutter encore 90 minutes. Au minimum.

latribune.fr

18 Nov 2009, 1:46

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