Le CAC 40 se rapproche de ses plus-hauts de 2010

Le CAC 40 aura bataillé neuf mois pour renouer avec les 4.000 points. Mardi, l'indice parisien a clôturé à 4.012,68 points, en hausse de 0,94 %. Renouant ainsi avec ce seuil symbolique qu'il n'avait pas franchi depuis le 20 avril 2010 en clôture, avant que la crise grecque ne refasse tomber en un mois l'indice phare de la Bourse de Paris à un plus-bas annuel de 3.287,57 points. Avec un plus-haut en séance à 4.016,40 points, le CAC 40 n'est plus qu'à 70 points de son record de 2010 atteint le 16 avril à 4.086 points. L'apaisement des craintes autour des dettes souveraines en zone euro a permis aux investisseurs de passer ce cap psychologique. Notamment grâce aux nouveaux succès des émissions de titres de dettes des pays dits périphériques. Mardi, la Grèce a pu emprunter 650 millions d'euros à trois mois, à un taux stable par rapport à celui qu'elle avait obtenu lors de la dernière émission d'obligations du même type lancée par le pays le 16 novembre dernier. De son côté, l'Espagne a émis 5,538 milliards d'euros de bons du Trésor assortis, pour la première fois depuis plusieurs mois, de taux en baisse par rapport aux émissions précédentes. La Bourse de Madrid a d'ailleurs bondi de 2,95 % à la clôture tandis qu'à Francfort, le DAX a touché un plus-haut depuis le 16 mai 2008. Contexte de soulagementSur une base macroéconomique assainie, l'actualité des entreprises a pu reprendre le dessus en pleine période de publications de résultats. La séance de mardi sur le marché parisien a ainsi été rythmée par les publications de chiffres d'affaires et les changements de recommandations d'analystes. Signe de cette attention portée aux fondamentaux des entreprises, le CAC 40 a un temps réduit ses gains après les résultats décevants publiés par la banque américaine Citigroup. L'indice est toutefois reparti de l'avant avec l'ouverture de Wall Street, et ce malgré un indice Nasdaq freiné par le repli d'Apple. Le marché parisien a pu compter sur le redressement des valeurs bancaires dans un contexte de soulagement sur le risque souverain. Société Généralecute; Générale a grimpé de 2,19 %, suivi de BNP Paribas (+ 1,76 %), Axa (+ 1,72 %), Natixis (+ 1,6 %) et Crédit Agricolegricole (+ 1,59 %). Alstom a pour sa part été dopé par un relèvement de recommandation de RBS, passé de « vendre » à « conserver ». Il y a une semaine jour pour jour, le titre avait déjà profité d'une note très positive de Morgan Stanley. Au chapitre des recommandations, les analystes sont moins cléments pour Danone (- 1,15 %). Le titre a subi une dégradation du conseil de Credit Suisse de « neutre » à « surperformance » auparavant, après celle de Barclays vendredi.
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