Le CAC 40 a signé jeudi sa quatrième journée de progression d'affilée, portant son rebond depuis le début de la semaine à 3,8 %. À la clôture, l'indice a gagné 0,61 % à 3.747,83 points. Mais si la tendance haussière du marché s'est confirmée, le rebond s'est néanmoins quelque peu essoufflé. Le marché a dû de nouveau digérer de nombreuses publications de résultats - pas moins de sept sur le CAC 40 - et résister à la faiblesse des marchés américains. Les statistiques américaines du jour sont en effet ressorties très mitigées. Les demandes hebdomadaires d'allocation au chômage ont ainsi progressé la semaine dernière alors que les analystes espéraient une nouvelle amélioration. accueil contrastéPar ailleurs, l'indice des indicateurs avancés du Conference Board, qui donne un aperçu de l'évolution de la conjoncture, a progressé moins fortement que prévu en janvier. Côté résultats, l'accueil des investisseurs a été très contrasté. Société Généralecute; Générale a été lourdement sanctionné, le titre chutant de 7,2 % à 38,97 euros pour signer le plus fort repli du CAC 40. La banque n'a guère convaincu en annonçant un petit bénéfice net de 678 millions d'euros en 2009. Le dividende a aussi déçu à seulement 0,25 euro par action contre 1,2 euro en 2008. À l'autre bout du CAC 40, Capgemini s'est envolé de 6,2 % à 33,64 euros, après avoir été malmené à l'ouverture. La SSII a enregistré un plongeon de 60 % de son bénéfice net annuel mais le marché se montre confiant sur les perspectives. Autres bons élèves du marché, PPR (+ 1 % à 85,55 euros) et Schneider Electric (+ 3,9 % à 79,65 euros) ont séduit les investisseurs avec leurs performances annuelles. Sur le SBF 120, le marché a aussi dû arbitrer de nombreux résultats. TF1 a déçu et chuté de 4,9 % à 11,71 euros, signant une des plus fortes baisses du SRD. Le groupe de médias est parvenu à stabiliser ses revenus publicitaires au quatrième trimestre mais a fait part de prévisions encore incertaines pour 2010. À l'inverse, Technicolor - anciennement Thomson - qui vient de sortir de la procédure de sauvegarde a grimpé de 6,4 % à 1,03 euro après avoir réduit ses pertes l'année dernière. Blandine Hénault

latribune.fr

18 Févr 2010, 23:50

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