Affaire Tapie : Christine Lagarde convoquée devant la Cour de justice de la République

Elle devra s\'expliquer devant la justice. Selon Mediapart, Christine Lagarde, actuelle directrice du Fond monétaire international et ancienne ministre de l\'Economie et des Finances, est convoqué devant la Cour de justice de la République. Elle devra répondre sur le réglement, par arbitrage controversé, de l\'affaire Tapie-Crédit Lyonnais.Cette audition doit avoir lieu dans la deuxième quinzaine de mai, précise le site d\'informations en ligne. Mediapart avance au conditionnel la date du 23 mai et souligne que \"la patronne du FMI pourrait être mise en examen\" à cette occasion.Lagarde \"personnellement\" impliquéeLocataire de Bercy de 2007 à 2011 jusqu\'à sa nomination au FMI, Christine Lagarde est la cible d\'une enquête pour \"complicité de faux et de détournement de fonds publics\", visant son choix de recourir à un arbitrage pour solder un contentieux entre le Crédit lyonnais et Bernard Tapie sur le rachat d\'Adidas.Le tribunal arbitral, une juridiction privée, avait condamné en juillet 2008 le Consortium de réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit lyonnais, à verser à M. Tapie 285 millions d\'euros d\'indemnités (400 millions avec les intérêts). Jugeant \"contestable\" le recours à l\'arbitrage, la CJR estime que Christine Lagarde s\'est impliquée \"personnellement\" dans un processus comportant \"de nombreuses anomalies et irrégularités\". Christine Lagarde a elle toujours justifié ce recours pour mettre fin à une procédure, selon elle longue et coûteuse.Sollicité mercredi par l\'AFP, le FMI n\'a pas souhaité faire de commentaires. Fin mars, l\'institution basée à Washington avait indiqué continuer d\'apporter sa \"confiance\" à Christine Lagarde, quelques jours après une perquisition policière menée le 20 mars à son domicile parisien dans le cadre de la même affaire. Le Fonds monétaire international avait également souligné que son conseil d\'administration avait été informé de cette affaire avant la nomination de Christine Lagarde à sa tête en juillet 2011 en remplacement de Dominique Strauss-Kahn, contraint à la démission.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.